Anastasia Berkov ` She's a maneater.

Shaun Walton a écrit:Oui il a tapé dans son gros 4x4 hier dans Baltimore. Merci pour lui il était pas bourré pour une fois.

... Rhaaa j'aurais du vous envoyer Alain Bernard, mais il supervisait l'aquagym pendant que je noyais Laure Manaudou.

Anastasia Berkov a écrit:

Shaun Walton a écrit:Oui il a tapé dans son gros 4x4 hier dans Baltimore. Merci pour lui il était pas bourré pour une fois.

... Rhaaa j'aurais du vous envoyer Alain Bernard, mais il supervisait l'aquagym pendant que je noyais Laure Manaudou.

Gné. Le pauvre . Je l'adore moi aussi, enfin je le trouve exceptionnel quoi, c'est un très grand sportif.

Je vois que je suis pas la seule à la détester. Dire qu'elle a été élue sportive la plus sexy deux années de suite.

Shaun Walton a écrit:Ouais ! On va faire une ligue anti Grosse-Doudou.

Shaun Walton a écrit:Y'a pas que la longueur de ses pieds qui est impressionante.

Ouais je plussoie avec Nana, toi grosse, laisse moi pouffer.
Toute la France veut la fracasser je crois.

Welcome^^
J'aime le prénom de ton perso

Shaun Walton a écrit:Mouahahahah ma réputation n'est plus à faire.
Rhalalala moi j'suis pareille, rien que de voir sa face de pigeon j'ai envie de m'imoler, et alors ne parlons même pas de mon état quand elle se met à parler ...

# Elle appelle Lance Donahue « Armstrong » et elle trouve ça très drôle.

Son juron préféré en voiture, à scooter, à pied…
→ Excepté le banal « putain » - qu'elle accentue exagérément sur la fin, soit dit en passant, exemple : « putaaaaaaaaain » -, Berkov prend un malin plaisir à insulter les gens dans sa langue natale, j'ai nommé, le russe. Ne vous étonnez donc pas si vous ne comprenez pas la moitié de ce qu'elle dit lorsqu'elle est à bout de nerfs. Laissez-là donc lancer ses « Mierzavets » à tout bout de champ - ce juron qui signifie plus communément 'enfoiré' a toujours eu sa préférence - souriez, acquiescez et attendez que ça passe, ça vaut mieux pour vous.

Un creux au milieu de la nuit ?
→ Non, jamais. Elle grignote suffisamment après le repas du soir (devant la télévision, l'ordinateur, au téléphone etc.) ce qui lui permet de passer une nuit paisible, sans gargouillement d'estomac.

Au petit déjeuner elle ne pourrait pas se passer de…
→ Son verre de jus d'orange pressée. A ce propos, évitez de lui parler du jus d'orange normal, ça la fait réellement criser. D'ailleurs, c'est à l'origine de l'une de ses ruptures - « J'en reviens pas que tu aies voulu m'empoisonner avec ton Tropica-je-sais-pas-trop-quoi-là ! Non mais sérieusement, comment as-tu pu oser utiliser du chimique contre moi ? » « Mais, enfin, chérie, les oranges qu'ils utilisent ne sont pas chimiques, regarde, c'est écrit sur la brique, elles viennent de Floride ! » « C'est ça, et moi je viens du Brésil ! » - avec un homme qui était pourtant allé jusqu'à lui offrir un jardin d'orangers par la suite, dans l'espoir de la reconquérir. « Trop tard » furent les derniers mots de la belle. Implacable, vous avez dit ?

Elle se damnerait pour…
→ La collection complète des oeuvres d'Andy Warhol.

Expert culinaire ou expert du chili con carne prêt en 5 minutes au micro onde ?
→ Assurément reine des fourneaux. Il faut dire qu'elle a été à la bonne école durant toute sa jeunesse puisque sa mère était cuisinière. Ceci dit, cela ne l'empêche pas d'être fainéante de temps à autre, auquel cas, elle commande sa pizza préférée : la quatre fromages sans olive. Hmmm, un régal.

Quand elle se regarde dans le miroir elle se dit…
→ « Il serait p'tet temps de regonfler mes deux pneus avant. » Fort heureusement, elle n'est jamais passée à l'acte.

Sa définition d’un “guilty pleasure”?
→ Regarder les rediffs des émissions de télé-réalité à 1 heure du mat' et aimer ça.

10,000$ à dépenser là, maintenant, tout de suite…
→ Elle s'autoriserait sans doute un plaisir - exemple : l'achat d'un chien, elle en a toujours rêvé - puis placerait le reste sur un compte en banque privé jusqu'à ce que, les intérêts aidant, cette somme lui permettent d'acheter un ranch perdu au fin fond du Texas, là où personne ne pourrait la retrouver, pas même sa famille, surtout pas sa famille, en fait.

# Elle appelle Lance Donahue « Armstrong » et elle trouve ça très drôle.
# Elle n’a jamais fait de trampoline mais compte bien remédier à ça.
# Elle appelle toujours les gens par leur nom de famille sauf bien sûr quand elle ne le connaît pas, auquel cas, elle a recours à un vocabulaire très poussé : bidule, trucmuche, machin-avec-les-chaussures-vertes, enfin, vous voyez le genre.
# Sans prétention aucune, elle danse vraiment comme une déesse.
# Elle sent toujours la fleur de tiaré.
# Elle est allergique au papier journal - véridique - et aux conneries journalistiques en général ; ces pseudos diplômés ne la font pas qu'éternuer, ils lui donnent de l'urticaire, du coup, elle est persuadée que son hypersensibilité, comme elle aime à l'appeler, est un don du ciel. Ça lui évite d'avoir à lire ces torchons.
# Paradoxalement, elle adore lire les journaux people.
# Ils ne prétendent pas avoir la science infuse, eux.
# Elle possède une tâche de naissance derrière le mollet droit.
# Elle est gauchère mais elle écrit très bien.
# En grande fan des Dodgers, elle ne rate aucune rencontre - au pire, elle enregistre. Et passe souvent la nuit qui s'en suit à refaire le match avec Lahav. Le monde peut bien s'écrouler, rien n'y changera. C'est un rituel.
# Elle adore le mot « bébé ». Juste le mot hein. Car l'idée d'avoir un de ces « trucs » qui font que manger, dormir et pleurer dans les bras est loin, très loin de la tenter - ça lui flanque la chair de poule.
# Elle déteste le soleil.
# Et les comédies sentimentales.
# Et les messieurs trop baraqués.
# Et les anglais.
# Et les frites.
# Bref, vous l'aurez compris, Berkov n'aime pas ce que - généralement - tout le monde aime.
# Elle lit beaucoup. Pour une blonde.
# Elle donne des noms à ses objets ce qui pose parfois - même souvent - de légers problèmes de communication - « Putain Robert je sais pas qui t'as conçu mais vu tes capacités, il devait pas avoir grand chose dans la tête ! » « ??? » « Non rien, je parle à mon PC. » - avec les autres.
# Elle a déjà rencontré plusieurs fois Johnny Depp. Uniquement dans ses rêves, malheureusement.
# Elle a toujours des questions idiotes en tête – allez savoir pourquoi – du genre : pourquoi l'orange est-elle orange ? Combien pèse un nuage ? Quel goût ça a l'autruche ?

Peut-être était-ce sa robe rouge qui, ce soir-là, lui donna l'air d'un bonbon à la fraise qu'on aurait malencontreusement égaré dans une forêt de bouches ou encore ses talons aiguilles, rouges eux aussi, qui rayonnèrent avec une telle grâce qu'on en put trouver d'autre, excepté celui de la botte italienne au XVème siècle, peut-être même que ce fut tout bonnement dans sa nature d'éblouir le beau monde ce soir-là, toujours est-il que son apparition eut l'effet d'une goutte de sang dans une mare de requins. Elle traversa la salle la tête haute même si son regard transpirait l'embarras, à la recherche d'un coin tranquille – près du buffet, si possible –, ignorant totalement 1/ cette pléiade de vipères qui la dévisageaient parce qu'à leurs yeux elle n'était qu'une pute qui resterait une pute, même habillée par un créateur, même fiancée à un homme respectable, même sur un tapis rouge, bref, quelles que soient les circonstances, 2/ cette horde de vieux croutons qui la croquaient des yeux, pensant certainement avoir trouvé leur 'mie' pour les quelques années à venir.

Alors qu'elle croyait avoir échappé à la zone de turbulence en pénétrant dans celle des petits fours, trois hommes vinrent à sa rencontre ; mœurs oblige, elle s'arrêta pour les saluer et, munie de son tact habituel, elle conversa avec eux de mode, de politique et même d'astrologie – c'est qu'il faut maîtriser tous les domaines, en société –, puis s'esquiva poliment, prétextant une soif de marathonien. Berkov se réfugia alors à l'étage où elle remarqua un autre regard, celui-là même qu'elle avait cru sentir à son arrivée mais qui ne l'avait tellement pas quitté d'une semelle depuis qu'elle en était venue à se dire qu'elle fabulait. Et pourtant, il existait bel et bien, son propriétaire se trouvait quelques mètres plus bas. Elle s'appuya contre la rambarde, intriguée, et se surprit à vouloir – essayer de – le décrypter à son tour ; mais à peine eut-elle posée les yeux sur ce charmant mystère qu'elle détourna la tête, troublée par cette équation inconnue qui la faisait se sentir nue, rattrapée donc par un semblant d'orgueil – car personne ne l'avait jamais cerné aussi facilement et que c'était l'impression qu'il lui avait donné – qui la poussa à s'emparer du premier verre qui passait par là.

"J'peux savoir à quoi tu joues ?"
"C'est mon premier verre, je le jure !" se justifia t-elle aussitôt, persuadée que Lance allait encore lui reprocher sa soi-disante mais non-encore-avérée tendance alcoolique.
"Bécasse, j'te parle de ton you-touch-my-tralala avec le juif ! Tu es fiancée, j'te rappelle. Range ta baguette magique et arrête de charmer tout ce qui bouge, sorcière."
"Donne-moi ça toi" fit-elle en attrapant son verre de manière solennelle, comme si c'était une question de vie ou de mort, avant de le vider cul sec. "Tu sais, je fais ça pour toi. Il faut vraiment que tu arrêtes le whisky Lance."
"Ana, je suis sérieux. Ce type là, c'est un connard. Fais confiance à mon instinct. J'ai entendu de ces trucs sur lui..."
"Noooooon, me dis pas qu'il mange du porc !" s'exclama t-elle avec ironie, en écarquillant les yeux outre mesure. Il l'ignora – il avait comme qui dirait l'habitude de ses boutades indigestes – et reprit sur un ton qui se voulait paternaliste.
"C'est un écrivain. C'est bien connu, ces gens-là, ce qu'ils veulent, c'est de la matière, précisément la matière que des pauvres filles comme toi peuvent leur apporter, et peut-être qu'il veut ton corps aussi, c'est même probable, c'est vrai que tu as des atouts, de très bons atouts même, d'ailleurs moi-même je -" Elle grimaça légèrement, sonnant l'alerte – ils s'étaient fixés des limites verbales à ne pas dépasser –, il reprit donc illico presto le fil de sa pensée. "... mais crois-moi, les artistes se servent des autres pour nourrir leur création et quand ces "autres" ne leur apportent plus rien, ils s'en débarassent."
"C'est bon c'est bon, épargne moi ta thèse sur le sujet. T'façon, il ne m'intéresse pas tant que ça " conclut-elle en levant les yeux au ciel, l'air ingénu, l'air seulement, ne vous méprenez pas.

Elle s'autorisa un dernier coup d'oeil – bah quoi, le plaisir de la vue – mais le regretta aussitôt : tenue irréprochable, tignasse rebelle, regard absolument indéchiffrable... Bordel de merde, il lui plaisait. Pas comme un gâteau qu'on a juste envie de croquer puis qu'on oublie aussi vite qu'on l'a englouti mais comme une oeuvre d'art, qu'on contemple, qu'on admire, qui s'infiltre dans chaque parcelle de notre 'nous', qui nous ronge et nous laisse sans voix. Elle secoua légèrement la tête. Non non et non. Jamais. Elle aimait son fiancée. D'une affection nouvelle, inédite dans sa vie. Elle n'allait pas gâcher tout ça pour un type qui, à première vue, n'avait certes pas l'air méchant, non, vraiment pas, mais qui l'était, indirectement, parce qu'il se savait beau, oh oui il ne pouvait que le savoir, et qu'il en jouait. Visiblement, ça l'amusait. Peut-être même qu'il était précisément en train de tester sa fidélité. La paranoïaque qu'elle était ne pouvait en effet pas comprendre que ce qu'elle prenait pour un jeu sadique n'était autre qu'un simple intérêt pour sa personne. Ainsi, lorsqu'elle le vit se diriger vers les escaliers, elle fut prise d'une envie fulgurante de lui prouver que non, il ne l'approcherait pas – s'il le faisait, elle le savait, elle était foutue – et emmena Lance avec elle, dans la direction opposée.

"Mais dis-moi, juste comme ça, il est vraiment juif ?" lança t-elle finalement avec une moue adorable parce qu'elle savait que Lance s'insurgerait, ce qu'il fit d'ailleurs, en lui adressant un regard dépité suivi d'un long soupir. Traduction : t'abuses.