Anastasia Berkov ` She's a maneater.

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Anastasia Berkov 23 ans Los Angeles, Californie, Etats-Unis Américaine Sans emploi Gold Digger

Nous sommes les générations arrogantes qui sont persuadées qu'un bonheur durable leur a été promis à la naissance - promis ? mais par qui donc ?
Amin Maalouf


Bien que la politique de la ville consiste à faire de Los Angeles une promesse de gloire et de fortune, il semble qu'il faille quand même être né avec une cuillère en bronze – minimum – dans la bouche pour pouvoir ne serait-ce qu'escompter accéder un jour à ce haut niveau de vie. Issue d'une famille très pauvre, Anastasia n'a malheureusement pas eu cette chance ; elle a grandi dans l'un des quartiers les plus minables de Los Angeles, loin, très loin des strass et des paillettes donc. Ses parents, qui étaient à l'époque en quête d'un eldorado propice à leur épanouissement, ont fui la Russie et sa misère dans les années 60 avec l'intime conviction/espoir de vivre à leur tour le fameux rêve américain. Naturellement, ils tombèrent de haut – quoi de plus difficile que de s'intégrer lorsque l'on est rien de plus qu'une famille d'immigrés et que l'on maîtrise à peine quelques notions d'anglais ? – et comprirent que cet « American Dream », dont ils avaient pourtant si souvent entendu parler, n'était autre qu'un mythe qui, contrairement à ce qu'il laissait entendre, ne se voulait absolument pas à la portée de tous. Ils traversèrent des périodes chaotiques, allant même jusqu'à fouiller dans les poubelles des grandes avenues, avant de trouver tous deux un emploi stable, et grâce à cela, un toit sûr. C'est donc dans cet univers très sombre, bercé par les sirènes des ambulances, que le caractère d'Ana s'est forgé, dans cet univers encore qu'elle a appris à affronter la dure réalité et ses injustices, dans cet univers toujours qu'elle a rencontré la personne la plus chère à son cœur, son désormais meilleur ami, Lahav McCoy.


Le succès c'est d'aller d'échec en échec sans perdre son enthousiasme.
Winston Churchill

Obtenir le statut « gold digger » n'a jamais fait partie des ambitions d'Anastasia – d'ailleurs, à l'époque, elle ignorait jusqu'à l'existence de ce « métier » – qui rêvait quant à elle de devenir simple vétérinaire. Ainsi, quand les minis Paris Hilton – bah quoi, les gosses de riches se ressemblent toutes – jouaient à la Barbie, lui faisait faire le tour de la piscine dans LA décapotable rose qui faisait rêver toutes les gamines du quartier, Berkov, elle, recueillait les oiseaux, protégeait les escargots – véridique – bref, elle évoluait loin, très loin du clinquant de Los Angeles qui, d'ailleurs, ne l'a semble-t-il jamais attiré, encore moins fasciné. Ce n'est donc pas l'appât du gain qui l'a poussé dans les griffes de ce job ingrat, ni même la soif de pouvoir mais bel et bien ses parents, aussi surprenant que cela puisse être. Évidemment, Anastasia aurait très bien pu s'insurger contre ce qui ressemblait fort à une prostitution de luxe – et l'était, en fait –, seulement voilà, elle savait sa mère gravement malade – foutaise (elle l'ignore encore actuellement) – et réalisa que le salaire de son père, apprenti maçon, ne suffirait pas à payer les charges, le loyer, la nourriture et les frais d'hôpitaux. C'est donc pour cette seule et unique raison qu'elle accepta d'endosser le rôle avilissant d'une "poule de luxe". Envers et contre toute attente, elle s'adapta aisément à ce milieu – vrai – ainsi qu'à sa nouvelle mission – faux ; disons que ça, c'est la version qui fait plaisir à ses parents, en réalité, à ses débuts, elle a transformé toutes les toilettes qu'elle a croisé en boudoir à pleurs – même si sa vie ne fut pas rose tous les jours. Elle persista avec l'intime conviction qu'elle aidait sa famille et qu'ainsi elle respectait les valeurs traditionnelles – et donc fondamentales – qui lui avaient été inculquées tout au long de sa jeunesse.


N'employez aucun parfum si ce n'est le charme des pensées.
Proverbe bouddhiste

Si la Tentation s'avère être l'alliance du corps et de l'esprit alors Anastasia peut, à certains égards, prétendre en avoir l'allure car contrairement à l'idée qu'on peut se faire des « poules », elle n'est pas qu'un physique, voire qu'une couleur de cheveux, elle est aussi et surtout une tête qui n'a pas son pareil pour vous répondre. On ne peut plus naturelle, elle jouit d'une extraordinaire sociabilité et d'un sens de la répartie hors du commun. Elle aime les boutades autant que les joutes verbales et taquine souvent les gens avec des mots bien à elle voire des expressions sorties d'un nowhere lointain. A noter, elle détient probablement le nombre record du "je-viens-de-te-clouer-le-bec-magistralement" – expression qu'elle rend d'ailleurs par un sourire mi fanfaron mi narquois, vous êtes prévenus – car si le fait qu'on joue avec les mots ne la dérange pas – bien au contraire –, l'idée qu'on puisse se jouer d'elle, en revanche, l'agace profondément. Le silence ? Elle ne connait pas ou alors, si mutisme il y a, c'est que vous avez réussi l'impossible, le miracle, si j'ose dire, de la troubler ; en temps normal, c'est une femme qui s'exprime avec une aisance fabuleuse, innée. Blablateuse professionnelle, elle sait parfaitement comment intriguer, manipuler ou encore amener son interlocuteur à dire ce qu'elle désire entendre. C'est une magicienne dont le cerveau encense chaque mot. Une illusionniste dont le phrasé malicieux ne peut laisser quiconque indifférent. Qui plus est avec cette charmante apparence. C'est qu'il faut être aveugle – ou bien complètement demeuré – pour ne pas voir ô combien cette femme rayonne : ce n'est pas seulement cette crinière blonde, qu'on croirait tout droit descendue du ciel, ni ses yeux marins ou encore ce sourire enjôleur, c'est un tout. Une apparition. Oui, car Berkov c'est avant tout ça. Une apparition aux allures de mirage. Un mirage qui, dès qu'on s'approche un peu trop près, s'envole en fumée. Un mirage qui néanmoins reste gravé dans la tête, fascine et subjugue au point de devenir obsession.


L'amour n'est il pas essentiellement une quête de l'absent, de l'ailleurs, une poursuite dont paradoxalement, le succès coïncide avec l'échec ?
Marc-André Poissant

Forte de son succès auprès des hommes, Anastasia est entrée dans « la cour des grands » avec moins de difficultés qu'elle ne se l'était imaginée. Outre l'achat de la robe – 4 mois de salaire, quand même – Berkov s'est en effet parfaitement accommodée, adoptant le sourire faux et l'allure glamour – ndlr, la panoplie parfaite pour ce genre de soirées – embobinant les vigiles, impressionnant les hommes riches et parfois même les célébrités bref, elle se fit rapidement une place dans le milieu ; ses premières soirées, consacrées à l'observation minutieuse du « mondain », cet animal socia-superficiel, furent rapidement supplantées par un passage à l'attaque on ne peut plus sérieux : s'en suivit alors une période de naufrages durant laquelle Ana, tel un iceberg, fit chavirer pas mal de cœurs. Fut un temps donc où Berkov ne fit qu'accumuler les conquêtes : en quête d'un poisson toujours plus gros – entendez par là « riche » – elle transforma sa vie en gigantesque pêche. Celle en qui certains voyaient une insatiable croqueuse d'hommes – on la compara même à une mante-religieuse, une fois, yeurk –, s'efforça en fait de ne jamais se stabiliser avec qui que ce soit. Peut-être agissait-elle ainsi pour provoquer ses parents qui la suppliaient de ne pas faire, je cite, « le papillon », au risque de finir cataloguée et ainsi de ne plus trouver aucun "poisson" prêt à risquer la noyade financière. Lorsqu'elle prit conscience que sa rancune personnelle mettait en péril sa réputation, son job et donc la santé de sa mère, elle cessa toutefois ce que papa Berkov avait pris l'habitude d'appeler « des enfantillages » et jeta son dévolu sur l'homme qui lui sembla – et qui s'avéra être – le plus exceptionnel de tous, celui qui partage d'ailleurs sa vie aujourd'hui ; fiancée à ce dernier depuis quelques mois déjà, il semble que l'attachement qui la lie à cet homme soit de tout autre nature que tout ceux qu'elle a pu avoir auparavant.


De tous les animaux qui s'élèvent dans l'air, qui marchent sur la terre, ou nagent dans la mer, de Paris au Pérou, du Japon jusqu'à Rome, le plus sot animal, à mon avis, c'est l'homme.
Nicolas Boileau

D'aussi loin qu'elle s'en souvienne, Anastasia a toujours entretenu une relation particulière avec les animaux et, bien qu'elle n'ait absolument rien à voir avec cette française – une certaine Brigitte Bardot – dont on ne cesse de lui parler, il est vrai qu'elle s'est toujours sentie, elle aussi, comme investie d'une mission, celle de protéger ces adorables et adorées bêbêtes. Ainsi, Ana n'a certes jamais eu d'animaux domestiques – à son plus grand dam, d'ailleurs – mais qu'importe puisqu'elle a pris en charge tous ceux qu'elle a rencontré au fil des années. Ou plutôt tous ceux qui sont venus à elle car c'est un fait, même si encore aujourd'hui nul ne sait pourquoi, Berkov est un aimant à faune (ce qui ne la rend pas aphone pour autant, ne vous méprenez pas). Il va de soi que cette particularité prête souvent à rire – disons seulement que voir deux toutous dont elle ignore jusqu'à l'identité la suivre, talonnés par un chat, ou encore un pigeon, eh bien ça sort du commun – pourtant, en dehors du fin sourire attendri, c'est le respect voire l'admiration qui prédomine presque toujours dans le regard des autres ; on ne peut en effet que s'incliner devant une femme qui réussit même à charmer les serpents. Si seulement elle se contentait d'agir comme elle le fait avec les humains – séduire sans s'attacher –, cela lui aurait évité bien des peines de coeur. Fut un temps en effet où elle se lia d'amitié avec un chien noir qu'elle avait appelé Shadow et dont elle s'occupait régulièrement – mais en dehors de chez elle, papa maman oblige – seulement voilà, Shadow était en fait un chien mourant que rien, pas même toute la dévotion d'Ana – et Dieu sait qu'elle en eut –, n'aurait pu extirper d'une mort fatidique. Lorsqu'il s'envola pour un au-delà canin où Ana aimait s'imaginer qu'il recevrait tous les calins possibles et inimaginables, elle organisa une cérémonie dans un des terrains vagues d'Echo Park où tous les jeunes, ami(e)s comme connaissances, firent acte de présence bien qu'ils n'aient pour la plupart jamais compris d'où lui venait cette passion saugrenue, juste par respect. A cette occasion, Lahav récita la plus belle oraison qu'elle ait jamais entendu, surtout venant de lui, aka l'homme qui lui cache la mort de son chien depuis des mois maintenant de peur qu'elle ne sombre dans une dépression post-traumatique. Quoiqu'il en soit, depuis ce fameux jour, on ne passe plus à côté du terrain vague sans avoir une pensée pour Shadow et c'est bien là sa plus grande fierté.

AVATAR : Ma femme .

SURNOM/PSEUDO : Nanaaa .
SEXE : SSF. Sans sexe fixe .
AGE : 17 ans pour la troisième fois .
COMMENT AVEZ VOUS CONNU LE FORUM ? Bazzart, what else ?
COMMENTAIRES ? Ma présence parle d'elle-même *BIM* non mais en clair, je ne viendrais pas si je trouvais pas ce forum fabuleux . Et même s'il y a eu pas mal de critiques sur les couleurs, perso' je suis vraiment fan, ça donne envie de faire du trash . NB. Je suis en kiffe total sur les musiques du minipod.

Mallory Jones a écrit: NANA ! J'ai su que c'était toi rien qu'avec le nom XD

Lance Donahue a écrit:En plus c'était son little name dans GI Joe !
Oui bon j'arrête avec ce film

Je sais pas depuis je kiffe Josh
Ah si Corpsie m'avait envoyé une e-carte d'annif l'année passée avec lui dessus, donc depuis

Shaun Walton a écrit:NANAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA

EDIT - personne touche à MON michael phelps.

Lance Donahue a écrit:Oui je sais pas nager

Shaun Walton a écrit:BRAAAAAH.

...
Aaah je sais pas si je dois être ravie, surtout qu'il a eu un accident de voiture hier Michael on dirait qu'il cherche à mourir.