Vesper Washington [Terminé]

Washington Vesper 19 ans New York Américain Basketteur professionnel Walk Of Fame

Voici quelques petites choses que vous devez savoir sur Vesper Washington. Sa vie n'a jamais été facile, jamais. Mais il a toujours surmonté les épreuves qui se sont dressées devant lui. C'est sûr, ça n'a pas toujours été facile. Seulement il a appris à être fort. C'est la vie qui a forgé son caractère. Un coeur d'or dans un corps de titan, c'est ce que sa mère me disait toujours. Elle n'avait pas tord, dans le sens où il a toujours été généreux. Donner aux autres pour les rendre heureux, pour leur faire plaisir, ça a toujours été sa façon d'être. La vie est tellement belle, mais parfois elle est dure, très dure. Alors il faisait son possible pour illuminer celle des autres. Peut-être qu'il essayait d'être parfait. Mais personne ne l'est. Alors forcément, il a des défauts. Il est rancunier, ça c'est sûrement son plus gros défaut. Si on fait du mal à ceux qu'il aime, alors là... Il peut se transformer en vrai titan. Il lui arrive aussi d'être jaloux, mais le plus souvent il essaie d'être plus fort que la jalousie. Bon, vous connaissez déjà un peu son caractère.
Le 8 janvier 1990, la pluie tombait à New York. Elle commençait à former des petites flaques dans la ville américaine. Et le vent frais faisait voler les cheveux des passants. La mère et le père de Vesper étaient en route pour la maternité. Un virage, puis un autre. La future mère ferma les yeux, et quand elle les rouvrit, ils étaient déjà arrivés à la maternité. Quelques heures après, le petit bébé pointait le bout de son nez hors du ventre de sa maman. Le jeune père arriva et il prit le bébé dans ses bras. Enfin bref, c'est une naissance qui ressemble à beaucoup d'autres naissances. Ils habitaient dans un appartement, assez beau. Vesper avait une très belle chambre, avec quelques jouets. Des petits soldats, une petite voiture, et un ballon. Un ballon de basket-ball. Son père jouait souvent au basket-ball, il faisait parti d'une très bonne équipe quand il était à l'université. Le petit garçon ne savait pas encore marcher, que déjà il commençait à jouer au basket. Evidemment, au départ il n'était juste capable de faire rouler le ballon par terre, rien de plus. Mais quand il voyait son père jouer, il le fascinait. Peut-être qu'il espérait pouvoir un jour jouer comme lui. Il avait à peine un an quand son petit frère, Ashton est né. Tout de suite, les deux enfants ont été très proche. Même s'ils étaient tout petits, Il étaient vraiment très proches. Vesper avait cinq ans, Ashton en avait quatre. A chaque fois qu'il tombait, son grand frère le relevait, à chaque fois qu'il était trop petit pour attraper un quelconque objet, il était là pour le lui donner. Il le protégeait, il l'épaulait, il tenait beaucoup à lui. Et leur mère était heureuse de les voir aussi proche, ça la comblait de joie. C'est à cette époque qu'elle a commencé à dire que Vesper avait un coeur d'or dans un corps de titan, ça le faisait rire, même s'il ne comprenait pas vraiment le sens du mot titan. Vesper avait cinq ans, Ashton en avait quatre, et leurs parents étaient âgé de 34 ans tous les deux. Ashton était chez la mère de leur mère, et les deux parents ainsi que leur autre fils étaient en route pour aller le chercher. Mais un camion a percuté leur voiture. Vesper n'a rien eu, à part une petite égratinure au front. Il sentait le sang couler sur son visage. Il est sorti de la voiture, son père ne bougeait plus, et il ne pouvait même pas le reconnaître, c'était affreux de voir ça à son âge. Sa mère elle, était encore vivante. J'ai fait le tour de la voiture pour la voir. Là, tout un tas de personnes sont venues autour d'eux, et les secours sont arrivés. Vesper a dû expliquer à son petit frère que leurs parents étaient partis au ciel, il lui a dit que c'était pour mieux les protéger. Il était petit mais pas idiot.
La passion première de Vesper, c'est le basket. Le sport que son père pratiquait. D'ailleurs son père a toujours été très doué, et le jeune homme a toujours été fasciné par son géniteur. Il ne savait pas marché, que déjà il serrait contre lui le ballon orange avec amour. Dès qu'il a été capable de tenir sur ses jambes, il s'est mis à le faire rebondir. Et son frère est né, Ashton. Avec lui, il a partagé cette même passion. La passion du ballon orange, c'est ce qu'ils disaient. La mort de leurs parents les a encore plus rapproché, et le basket est devenu une façon pour eux de rendre hommage à leur père. Un jour, Vesper a décidé de jouer un match contre deux autres jeunes, un match contre de l'argent. Son jeune frère était contre, mais ils l'ont quand même fait. C'est à cause de ce match qu'ils ont gagné qu'Ashton a été tué. Et Vesper le sait, c'est de sa faute. Il est responsable de la mort de son jeune frère, lui qui avait un avenir prometteur devant lui. Il voulait faire carrière dans le basket. Alors il se l'est promis, pour son frère, Vesper se battrait pour réussir dans cette voix.
Le jeune homme a une autre passion. Une passion cachée j'ai même envie de dire. En effet, très peu de personnes le savent, mais il est passionné de musique. Il joue lui-même du piano, d'ailleurs il se débrouille plutôt bien. La musique, pour lui, c'est bien plus qu'un simple son, ou qu'une onde qui se propage. C'est un partage de sentiment. C'est quelque chose qui nous transporte, et qui nous fait vivre tout un tas de chose. C'est quelque chose qui rythme les battements de son coeur. Du moins, c'est ce qu'il ressent quand il écoute de la musique, ou quand il en joue. Quand il est triste, il écoute de la musique triste. En fait, c'est ce que la plupart des gens font. Peut-être parce que la peine envoyé par la musique nous donne l'impression que notre chagrin n'est pas si insurmontable que ça. Et peut-être parce qu'en écoutant de la musique triste les larmes coulent plus facilement, et qu'après on se sent beaucoup mieux. De la musique triste, c'est ce que Vesper écoute le plus.
Quand Ashton se prit une balle dans le torse, Vesper s'agenouilla devant lui, il lui était impossible de bouger. Il ne voulait pas le quitter. Les flics arrivèrent. Ils virent le corps de son frère, et l'argent sur le sol. Ils en conclurent que ce qui c'était passé n'était pas très légal, et ils l'ont condamné à 3 mois de prison. Il dû faire une pause dans les études. Perdre son frère, c'était la pire chose qui pouvait lui arriver. Ashton rêvait de devenir basketteur, alors Vesper s'est fait une promesse, il devait lui-même être basketteur, et il y arriverait, pour son frère. Aujourd'hui, cela fait trois ans que Vesper est sorti de prison. A peine sorti, il s'est mis à fond dans le basket, et aujourd'hui il est devenu basketteur professionnel. Il vit une vie de rêve. Cependant, personne ne sait qu'il est plus ou moins responsable de la mort de son frère, personne ne sait qu'il a fait de la prison, personne ne sait que ses parents sont morts. On sait juste qu'il est orphelin et qu'il a grandit à l'orphelinat. C'est tout ce qu'il dit de lui, rien de plus. Il ne veut pas que les gens éprouve de la pitié pour lui, sinon on ne l'aimerait plus pour son talent.

Son juron préféré en voiture, à scooter, à pied…
→ P'tin !
Un creux au milieu de la nuit ?
→ Chocolat au caramel
Au petit déjeuner il/elle ne pourrait pas se passer de… (Nourriture ou autre)
→ Pâte à tartiner
Il/elle se damnerait pour… (Nourriture, mode, utopie)
→ La fille qu'il aime.
Expert culinaire ou expert du chili con carne prêt en 5 minutes au micro onde ?
→ Aussi difficile à croire que cela puisse paraître, expert culinaire.
Quand il/elle se regarde dans le miroir il/elle se dit…
→ Je suis vivant, je dois en profiter.
Sa définition d’un “guilty pleasure”?
→ Perdre un match depuis le début, faire peur à son coach mais mettre un panier à 3 points à la dernière seconde qui permet finalement à l'équipe de remporter le match d'un point.
10,000$ à dépenser là, maintenant, tout de suite…
→ Un truc qui roule et qui fait du bruit.

Peace and love, and basket-ball.

AVATAR : Zac Efron

SURNOM/PSEUDO : Appelez moi Vesper, ou Vesp'
SEXE : Obsédé !
AGE : 17 ans et 3/4
COMMENT AVEZ VOUS CONNU LE FORUM ? Guardian Angel France
COMMENTAIRES ? Bonjour à tous ! (c'est nul ? bon, okay...)

Bienvenue

• Pression (/ Raté)

Vesper Washington est un grand joueur de basketball. Tout le monde le sait, et personne ne doute de ça. Il a seulement dix-neuf ans, pourtant il est connu de tout le monde. Il a vraiment du talent. La plupart des célébrités de son âge n'ont pas la même réputation que lui. Beaucoup font la une des magazines people, comme quoi ils coucheraient avec quelqu'un, ou comme quoi ils auraient consommé trop de drogue ou d'alcool. Mais Vesper, c'est différent. C'est un mec bien, et il a une bonne réputation, une réputation qu'il se doit d'entretenir. Et des fois, il a la pression, il a peur de faire un pas de travers, mais ça n'arrive jamais.
D'ailleurs, en parlant de pression, le jeune basketteur sait ce que c'est. Les matchs de basket sont toujours pleins de pression. La presse donne l'avantage à votre équipe, presque toujours. La presse parle de vous comme étant le leader, le meilleur joueur de votre équipe, toujours ça par contre. Les fans sont là, alors croyez-moi, tout ça ça fout la pression. Je vous laisse imaginer l'effet que ça fait quand vous rentrez sur le terrain, et que tout le monde hurle votre nom, que vous saluez la foule, un sourire aux lèvres. Vous êtes heureux, c'est sûr, vous êtes heureux d'être reconnu pour votre talent, vous êtes heureux de savoir qu'il y a des gens qui vous soutiennent. Mais d'un autre côté, ça vous donne une pression immense. Et si par malheur vous jouiez un mauvais match, et si votre équipe perdez le match. Qu'est ce qu'on dira de vous, qu'est ce qu'on dira hein ? Que vous êtes nul, que vous êtes un raté ?

Non, Vesper essaie de ne pas penser à ça. Il se dit qu'il doit faire de son mieux, qu'il doit faire le spectacle, mais pas lui seul, son équipe. Même si on le considère comme le meilleur joueur de l'équipe, le jeune homme reste très solidaire, et jamais il se la jouera perso. A l'entrainement, il encourage ses coéquipiers. D'ailleurs, pendant que vous vous échauffez, que vous shootez, vous sentez la foule vous regarder, et vous entendez des "oh, il l'a loupé" à chaque fois qu'un ballon n'entre pas dans le cercle. Ca, c'est encore de la pression. Mais après l'entrainement, c'est le match qui commence. Vous allez saluez les arbitres et aussi vos adversaires, qui d'ailleurs ont eux aussi la pression. Puis vous prenez place sur le terrain. Vous êtes prêt à attaquer ou à défendre, vos jambes sont prêtes à y aller, mais on a l'impression qu'elles resteront fixées au sol. Pourtant, l'arbitre jette la balle au dans le ciel, et ça y'est, le match commence. A partir de ce moment-là, vous vous donnez à fond, vous ne pensez plus à la pression, vous jouez votre match.

Enfin jusqu'à ce qu'on siffle un temps-mort ou la fin d'un quart-temps. Là, la pression revient. Vous avez l'occasion de regarder le score. Si vous perdez, vous vous dites que vous avez intêret à remonter. Si vous gagnez vous avez peur de vous laissez aller et de vous faire remonter. Vous sentez votre coeur battre dans votre poitrine, et les hurlements des fans qui vous disent que vous êtes le meilleur. Ce soir-là, les Los Angeles Lakers, l'équipe de Vesper perdaient de quelques points, et les spectateurs leur hurlaient des encouragements. Leur coach était assez énervé, mais surtout stressé. Il ne restait qu'un quart-temps, un seul quart-temps pour rattraper leur retard. Vesper posa son regard sur ses coéquipiers, il les regarda un à un, et aucun ne semblait croire à la victoire, les yeux baissés, un airde perdant sur le visage. Le jeune homme leur demanda de se mettre en cercle, puis il prit la parole.

"Hé les mecs ! C'est quoi ça ? dit-il en prenant un air sévère. Regardez-vous, on dirait qu'on a perdu d'avance. Or, vous savez bien que c'est faux. On doit se rattraper, on peut le faire. Il leur lança un sourire plein d'espoir. On est une équipe, on doit se serrer les coudes. Et puis regardez le score, il n'y a presque pas d'écarts. Alors on se ressaisit !"

Puis il mit sa main en l'air, invitant les autres à se joindre à lui pour un cri de guerre. Ce qu'ils firent tous. Et leur cri résonna dans toute la salle. Les spectateurs hurlaient de plus belle, comme si eux aussi reprenaient espoir. Pourtant la pression était toujours là, surtout pour Vesper. Il leur avait dit qu'ils pouvaient rattraper leur retard, alors il devait bien joué, leur faire des bonnes passes, les inciter à marquer, à se surpasser. L'arbitre siffla la reprise du match. Et les joueurs reprirent place sur le terrain.
Il ne restait désormais plus que 5 secondes, à peine 5 secondes. La balle était pour les Lakers, et ils étaient menés de deux points, soit un seul panier. Deux solutions s'offraient à eux. Soit il prenaient un grand risque en demandant à un joueur de shooter à trois points, histoire de gagner le match à la fin du temps réglementaire, soit ils shootaient de plus près, à deux points, et ils devraient jouer les prolongations. Le coach avait une grande confiance en Vesper, il choisit alors la première solution, demandant au jeune Washington d'assurer son panier à trois points. Il avait toute la pression sur ses épaules, plus que jamais. Il jeta un coup d'oeil aux fans dans les tribunes. Tous croyaient en lui, s'il les décevait, s'il loupait son panier... Aïe. Rater son panier ferait perdre toute son équipe. Et il se considèrerait lui-même comme un vrai raté. Ils ont tous assuré pendant ce match, et l'idée qu'il pouvait ne pas mettre ce panier et tous les faire perdre lui était abominable. Il prit une grande respiration. Coup de sifflet. Il n'avait pas le choix. La balle était en touche. Son coéquipier lui fit la passe, il avait désormais la balle entre les mains. Il avança prudemment et avec classe jusqu'à la ligne des trois points. Il fit une feinte de passe, puis prit son shoot. Le ballon s'approchait lentement du panier. Tout le monde était silencieux. Switch ! La balle entra dans le cercle sans même toucher le cerceau, au moment même ou le coup de sifflet final retentit. Les Lakers avaient gagné ce match. La pression nous pousse tous à bout, à bout de nous-mêmes. On est alors forcé de se surpasser...

• Famille

La famille, c'est sacré. La famille c'est vital. C'est famille c'est ce que l'on peut considérer comme l'essentiel. Un soutient constant, un amour incassable. On a tous besoin de sa famille. De parents qui nous donnent la vie et qui représente comme un modèle pour nous. Des frères ou de soeurs pour se disputer de temps à autre, mais surtout pour confident. Lea et Lucas Washington s'était marié il y a un an. Et ils avaient eu envie de fonder une famille, de fonder leur famille. Ils voulaient des enfants. Filles ou garçons, qu'importe, ils les aimeraient, et ils seront aimés en retour, c'est ça le plus important. Lea tomba enceinte sans trop de problèmes. Elle était très heureuse de pouvoir enfin sentir des coups de pieds dans son ventre, de pouvoir enfin porter des vêtements pour femmes enceintes. C'est peut-être étrange, car pour beaucoup de femmes, ce n'est pas spécialement un plaisir. Quand elle sentait le petit bonhomme qui habitait son ventre bouger et que son mari était pas loin d'elle, elle l'appelait pour qu'il puisse le sentir bouger lui aussi.

"Alors, tu le sens ?"
"Oui, je crois. C'est son poing ?" répondit Lucas.
"Non, je pense plutôt que c'est son pied. C'est magique, tu ne trouves pas ?"

Ils avaient tous les deux le sourire jusqu'aux oreilles et les yeux fixés sur le ventre rond de la jeune femme. Lucas était un très bon basketteur, et il passait la plupart de son temps dans lachambre de son fils, à la décorer, la peindre, la meubler. Evidemment, il avait installé un petit panier de basket. Il rêvait que son fils partage la même passion que lui. Il se voyait déjà, avec lui, sur un terrain de basket, disputant des petits matchs où il laisserait gagner son fiston. Un sourire plein d'amour se dessinait sur son visage à chaque fois qu'il pensait à ça. Il en avait déjà parlé à sa femme, celle-ci partageait le même sourire que lui. Le jour de l'accouchement approchait, et ils devaient commencer à réfléchir à un prénom. Tous les deux voulaient un prénom original et beau, comme n'importe quels parents pour leur enfant.

"Nathanael ?"
"Non, il y en a quand même pas mal... Moises ?"
"Non, je ne veux pas qu'il séparer la mer en deux, ça va pas ! Tiens, que penses-tu de Vesper ?"
"Vesper... J'aime beaucoup..."

C'est ainsi qu'ils s'étaient mis d'accord sur ce prénom. Prénom qu'ils n'avaient encore jamais entendu, mais qui était très classe. Surtout que Vesper Washington ça le fait non ? Ouais, carrémement même ! Quelques mois plus tard, c'était le grand jour. Lea perdit les eaux en pleine nuit. Lucas lui, dormait. Lorsque la jeune femme se rendit compte qu'elle devait vite aller à la maternité, elle se mit à hurler pour réveiller son mari, qui ne bougeait pas d'un poil. Il fallait donc qu'elle utilise les grands moyens. Elle s'empara d'un oreiller et le frappa à plusieurs reprises en hurlant :

"Ton fils arrive !"

Là, ni une, ni deux, le jeune homme bondit du lit, enfila un jean et un t-shirt, ordonna à sa femme de grimper dans la voiture pendant qu'il s'emparait du nécessaire, et la rejoint en courant. Il alluma le moteur, et roula à fond la caisse, tout en klaxonnant, pour arriver cinq minutes plus tard à la maternité la plus proche. Un médecin vint s'occuper de Lea, pendant qu'une infirmière demanda à Lucas s'il voulait assister à l'accouchement. Le futur papa répondit que oui, il verrait son fiston naître. Mais il ne savait pas que ce qu'il allait voir ne serait pas si facile que ça. Tout d'abord, il y avait les hurlements de douleur de sa femme. Puis le sang. Mais leur bébé était si magnifique. On le donna d'abord à la nouvelle maman. Le petit Vesper hurlait, il pleurait, sans qu'aucun larme ne tombe. Puis ce fut au papa de le tenir. A peine fut-il dans ses bras qu'il cessa de s'égosiller.

"On dirait qu'il m'aime..." dit le jeune papa, la larme à l'oeil.

Plusieurs jours plus tard, ils quittèrent la maternité, tous les trois, pour rejoindre leur appartement. Vesper était vraiment un bébé magnifique, il avait les yeux bleus de son père, c'est ce que tout le monde disait. Et c'était plus que vrai. Alors que le petit garçon n'avait que un an, sa mère accoucha d'un deuxième petit garçon : Ashton. Lui aussi était très beau. Par contre, il avait les yeux verts de leur mère. Les deux frère ont tout de suite étaient très proches, et ensemble ils ont partagé la passion du basket dès leur plus jeune âge. L'un avait quatre ans, l'autre en avait trois, ils allaient déjà jouer au basket avec leur père. Puis en rentrant, leur mère leur préparait toujours des cookies. Il formait une famille très liée tous les quatre, ils étaient heureux. On avait l'impression que rien ne pouvait venir bouleverser cette si jolie petite famille. Des voisins étaient jaloux de leur bonheur, d'autres auraient voulu que leurs enfants soient aussi sages et aussi gentils que l'étaient Vesper et Ashton. Oui, c'est sûr, la famille c'est vital, surtout quand il y a tant d'amour qui entoure les membres qui la forment.

• Drame

La vie n'est jamais parfaite. On a beau être heureux, avoir une super famille, même si pour l'instant on a connu que le bonheur, le malheur n'est jamais loin. C'est prouvé. Lea et Lucas, ainsi que leurs deux fils, Ashton et Vesper, forment vraiment une très belle famille. Pour l'instant ils n'ont vécu que dans le bonheur. Mais un drame va leur arriver... Préparez vos mouchoirs, et lisez donc ce qui leur est arrivé.
Ce jour-là, Vesper, âgé de cinq ans, avait la grippe. Ashton, quatre ans devait aller chez sa grand-mère pendant que ces deux parents accompagnaient son frère chez le médecin. Le petit malade avait dû rassurer son frère qui apparemment s'inquiétait pour lui.

"T'inquiètes pas, quand on viendra te chercher chez mamie, je serai en pleine forme et on ira jouer au basket avec papa." lui dit-il en souriant.

Ainsi tous les quatre grimpèrent dans la voiture. Tout d'abord, on déposa Ashton chez sa grand-mère, puis en route pour le médecin. Même s'il avait rassuré son petit frère, Vesper n'aimait pas aller chez le médecin, il avait peur des piqûres, même si ses parents lui avait dit cent fois qu'il n'en n'aurait pas. Dans la salle d'attente, le petit garçon ne lâcha pas la main de sa maman. Sa petite main ne faisait qu'à peine un peu plus que la moitié de celle de sa mère, c'était drôle. La salle d'attente commençait à se vider petit à petit, ce qui signifiait que ça allait bientôt être leur tour. Après une longue demie-heure d'attente (courte pour Vesper), ce fut enfin leur tour. Ils entrèrent tous les trois dans le bureau du médecin. Les murs étaient tapissés de dessin que les enfants avaient fait pour lui. Et le petit Washington en sortit un de sa poche qu'il donna au médecin.

"Merci bonhomme. Laisse-moi deviner, c'est ta famille, non ?" demanda-t'il tout en accrochant déjà le dessin au mur.
"Oui, c'est nous quatre." répondit l'enfant en souriant.
"Alors dis-moi, qu'est ce que tu as ?"
"Mal à la tête, et un peu aux oreilles..." avoua-t'il, hésitant.

Le médecin invita Vesper à rejoindre la petite salle d'à côté. C'est seulement à ce moment qu'il lâcha la main de sa mère. Les deux parents restèrent assis, écoutant la discussion du médecin et de son jeune patient. L'homme avait le don de faire rire les enfants, aussi stressés soient-ils. Et à chaque fois que leur fils riait, Lea et Lucas souriaient. Finalement, le petit garçon n'était que très peu malade. Après avoir donné une petite liste de médicaments et un bonbon au miel à Vesper, le médecin les accompagna jusqu'à la sortie, en leur souhaitant une bonne journée. Le petit garçon avait gardé son bonbon pour son frère, et il le plaça dans sa poche. Un petit sourire sur les lèvres, il s'installa sur son siège, dans la voiture.

"Alors, tout c'est bien passé, hein ?" lui lança son père alors qu'il allumait le moteur.
"Oui, très !"

Et ils quittèrent le petit parking, puis se mirent en route pour aller chercher Ashton. Ils roulaient depuis cinq minutes, quand un camion percuta leur voiture. Le choc fut terrible, et Vesper ferma les yeux. Quand il les rouvrit, il sentit quelque chose couler sur son visage. Il mit ses doigts sur le liquide chaud, et s'aperçut que c'était du sang. Il hurla "maman" et "papa" à plusieurs reprises, avant de sortir de la voiture. Celle-ci était en pièces. Il s'approcha d'abord de son père. Il ne ressemblait plus à rien, il y avait tellement de sang. Le petit garçon laissa s'échapper un hurlement. En courant, il rejoignit l'autre côté de la voiture pour voir sa mère. Elle saignait à la tête, et semblait très mal, mais elle vivait encore. Elle raconta à son fils le jour de sa naissance, puis elle ferma les yeux pour ne plus les ouvrir. Les secours arrivèrent, et les emmenèrent tous les trois aux urgences. C'était officiel désormais, Ashton et Vesper étaient orphelins. Après quelques soins, le seul survivant était déjà debout. Il s'en était sortit miraculeusement. Il donna son bonbon à son frère, en lui expliquant que leurs parents étaient partis au ciel pour mieux les protéger.

Les deux enfants grandirent dans une oprhelinat, toujours aussi proche l'un de l'autre. Ils ont toujours partagé cette même passion. La passion du ballon orange, c'est ce qu'ils disaient. La mort de leurs parents les a encore plus rapproché, et le basket est devenu une façon pour eux de rendre hommage à leur père. Un jour, Vesper a décidé de jouer un match contre deux autres jeunes, un match contre de l'argent. Son jeune frère était contre, mais ils l'ont quand même fait. C'est à cause de ce match qu'ils ont gagné qu'Ashton a été tué. Son frère vit dans la culpabilité. Bien qu'au fond, ce n'était pas réellement de sa faute. Aujourd'hui, il est devenu basketteur professionnel, pour son frère, pour le rêve qu'il ne pourra jamais réaliser. Il vit très bien sa vie, a un grand talent, mais personne ne sait qu'il a vécut ces deux drames. Vesper dit juste qu'il a grandit à l'orphelinat, rien de plus.