McCOY Lahav | just another soul to sell.

McCOY Lahav Samuel Vingt-trois ans Los Angeles Américaine Disc Jockey Celebuzz

Si le nom de McCoy en lui-même n’allume une étincelle d’intérêt chez personne, celui de Murdoch est plus parlant chez les aficionados – ou ceux qui ont eu à célébrer l’amour véritable dans les quinze dernières années. En effet, Irina, la mère de Lahav, est à une organisatrice de mariages dont la réputation n’est plus à faire dans le tout Los Angeles. Si elle est partie de rien, a dû se frayer un chemin à coup de coudes et de griffes, il semblerait que sa modeste « vie d’avant » ne possède aucune emprise sur la personne qu’elle est devenue aujourd’hui. Nombriliste et vénale, elle est comme toutes les célébrités qui ont réussi et qui sont au sommet de leur gloire – son domaine n’offrant en plus que peu de rivales –, se permettant d’agir comme une parfaite imbécile puisqu’elle sait que ses frasques ne finiront jamais dans les journaux et que sa côte de popularité n’en sera pas entachée. Une fois que son bagage pécuniaire fût suffisamment conséquent pour qu’elle puisse vivre seule et indépendamment de son « très cher » époux, elle prit la poudre d’escampette en s’installant dans un quartier huppé de la ville, omettant bien évidemment d’emporter avec elle sa progéniture. Même si Irina aimait se considérer comme une mère aimante auprès de ses clients, la pratique était quelque peu différente puisqu’elle ne rendait visite à Lahav qu’une fois par week-end, prétextant avoir toujours trop de travail. Si, de son côté, le jeune homme s’est résigné à ne plus la haïr corps et âme, il n’en reste pas moins que la moindre démonstration d’affection en sa compagnie n’est que coup de pub afin d’attirer la sympathie des médias sur une famille qui se veut soudée.

Tous les membres du « star system » ne naissent pas avec une cuillère en argent dans la bouche. Lahav, même s’il ne le crie pas sur tous les toits, en est un parfait exemple puisqu’il est originaire d’Echo Park, dont la réputation n’a plus rien à voir avec celle des années trente. De la partie la plus infréquentable d’Echo Park. Elevé dans un environnement pluriculturel, il apprit néanmoins à vivre en compagnie de ces personnages un peu loufoques que l’on voit dans les journaux et qui ont le don de faire froid dans le dos de Monsieur Tout-le-Monde. Ses amis de l’époque étaient pour la plupart membres de gangs, portaient la rage et l’intimidation sur le visage, faisaient peur. Lahav aurait pu mal tourner, cela aurait été dans la logique des choses, néanmoins c’est sans doute cette atmosphère, ce mode de vie particulier qui la poussait à se donner toujours plus pour parvenir à ses fins. Il avait envie de s’en sortir, de s’extirper de ce bourbier qui ne lui était jamais apparu comme une fatalité. Toutefois, loin de lui l’idée de cracher sur cet environnement qui l’a élevé, qui a fait de lui l’homme qu’il est. Au contraire, si le choix lui était donné de modifier quelque chose dans le fil de son existence, il garderait point pour point sa jeunesse. D’une part parce qu’elle lui rappelle qu’il est humain, qu’il n’appartient pas entièrement à ce monde fictif empli de paillettes, dans un second temps parce que sans la maison de son enfance, il n’aurait jamais connu Anastasia Berkov, sa russe d’amie préférée.

Lahav possède un tempérament que l’on pourrait qualifier d’explosif. Telle une bombe à retardement, il est capable de se retenir des heures durant, prenant sur lui de demeurer calme et détendu, jusqu’à ce que le point de rupture soit atteint et qu’il déverse son flot de colère refoulée. Flot qui peut prendre moult formes, de l’insulte la plus inoffensive au coup de poing bien placé. Si, dans la majorité des cas, il s’en tient à la violence verbale, il semblerait que de plus en plus il tende à en venir aux mains. Ses proies favorites étant les paparazzis et autres « fouineurs » qui lui collent aux basques nuit et jour. S’étant toujours situé du « côté timide » de la populace, aimant plus que tout son intimité, il n’apprécie donc que moyennement que de parfaits étrangers viennent s’immiscer dans sa vie privée, le harcelant jusqu’à ce qu’il pète les plombs ou fasse vraiment une connerie digne de figurer en première page des meilleurs – qui s’avèrent être également les pires – magazines people. Chose qu’il fit, un jour, mais pas pour les raisons escomptées par ces photographes à la sauvette puisque la raison de cette une à son nom était le passage à tabac d’un paparazzi. Le pourquoi de cette violence reste encore inexpliqué à l’heure actuelle, McCoy comme sa victime ayant jugé sage de garder le silence afin de se préserver, l’un comme l’autre, néanmoins Lahav s’est vu pénalisé de deux mois de travaux d’Intérêt Général ainsi que d’une amende conséquente pour les dommages causés – en effet, la voiture du photographe avait terminé dans un état tel que les réparations auraient couté davantage qu’un nouvel achat –, ce qui, au final, n’est pas grand-chose pour lui. Sauf que sa réputation en a pris un coup et, au lieu d’être plus tranquille qu’auparavant, il se retrouve désormais avec deux fois plus de paparazzis à ses trousses. La seule différence étant que ces derniers ont investi dans des zooms plus imposants afin de ne pas trop s’approcher.

La musique, c’est sa vie et ce depuis qu’il est gamin. Comme tout le monde, ou presque, son addiction se caractérisait par une tendance quasi néphrotique à écouter à longueur de journée et de nuit, sans interruption, ses chansons favorites. Au départ, il ne faisait qu’acheter des disques mais, au fil du temps, il eut envie de plus. Dès neuf ans, il prit des cours de batterie auprès du grand frère d’un de ses amis – il eut les économies nécessaires pour s’en acheter une dans les deux ans qui suivirent – puis, toujours avide d’en apprendre plus, il se mit à la guitare puis au piano – devant se contenter du vieux synthétiseur de son paternel qui, au final, a grandement influencé son choix de carrière – et, avec moins d’assiduité par faute de temps, au violon. Et le tout avant d’atteindre l’âge de dix-sept ans, année durant laquelle il commença sérieusement à se lancer dans les remix, quittant les « scratchages » d’ados qu’il connaissait jusqu’alors. Ses potes se cotisèrent pour lui acheter ses premières platines et dès lors, il n’alla qu’en se perfectionnant, gagnant rapidement la réputation qu’il détient aujourd’hui et qu’il n’aurait jamais pensé atteindre un jour. Toutefois, même si sa carrière lui plaît, il voit plus loin dans l’avenir et aimerait beaucoup se mettre à la composition, écrire de la musique pour des films ou des séries. Un autre de ses rêves, moins aisé à mettre en place, serait de devenir réalisateur. Il a déjà commencé par quelques courts métrages demeurés encore secrets à l’heure actuelle mais il ne désespère pas de mettre en scène un clip ou autre dans un futur plus ou moins proche. L’ambition n’a jamais tué personne, n’est-ce pas ?

McCoy est considéré comme étant l’un des célibataires les plus prisés de cette année – quatrième au classement de la côte Ouest d’après un célèbre magazine. Bien entendu, si on lui pose la question du pourquoi du comment, le jeune homme se retrouverait incapable de répondre puisque, de son avis, il est doté d’un physique moyen, sa côte de popularité n’est pas au zénith et niveau fortune, il ne doit pas être bien haut en comparaison du reste de ses collègues. Néanmoins, il a fini par ne plus se préoccuper du côté publique de sa vie sentimentale, ayant déjà bien du mal à la régler au jour le jour. La cause est simple : il est incapable de s’investir dans une relation sans finir par se lasser ou de lasser sa compagne. Il n’est jamais parvenu à faire durer un couple plus de deux mois d’affilés depuis le collège et à l’heure actuelle, lorsqu’il est vu au bras d’une demoiselle, c’est le plus souvent pour une nuit, trois tout au plus. Il ne s’agit aucunement d’un déficit de l’engagement – même s’il ne se considère pas suffisamment âgé ni mature pour fonder un foyer, cela va de soi – ou d’un problème relationnel, simplement l’idée même d’être en couple, de se promener main dans la main avec une jeune femme lui apparaît niaise et stupide. En tout cas, il n’est pas encore tombé sur celle qui le ferait changer d’avis. En attendant, il fait semblant de la chercher en succombant plus ou moins facilement à toutes celles qui lui font du gringue, leur offrant ce qu’il sait partager le mieux mais préservant précieusement ses sentiments sous sa carapace. Pour preuve, il n’a jamais dit « je t’aime ».

Son juron préféré en voiture, à scooter, à pied…
→ « Hé connard, tu peux bouger ta merde étrangère ? » McCoy est un patriote pratiquant, il achète américain et ne supporte pas que les autres ne fassent de même, c’est pourquoi ceux qui possèdent une voiture d’une marque européenne ou, pire, asiatique, ont de fortes chances de se faire copieusement insulter ; les autres, moins. Toutefois, son insulte favorite reste le banal « fils de pute » qui siffle entre ses dents très souvent. Ca et l’éternel « putain » fortement accentué.
Un creux au milieu de la nuit ?
→ Il n’y a qu’au niveau de la nourriture que Lahav apprécie son statut de star puisque, en cas de fringale, il n’hésite pas à réveiller tout Los Angeles – quoiqu’en règle générale il dorme davantage le jour que la nuit – afin d’avoir, au choix selon l’humeur, sa pizza favorite, des nouilles thaïlandaises ou un triple hamburger sauce ketchup. Oui, plus c’est calorique, plus il se rendort vite.
Au petit déjeuner il/elle ne pourrait pas se passer de… (Nourriture ou autre)
→ Sa cigarette du matin – Parliament light uniquement – et un grand bol de céréales accompagné d’un bagel au beurre de cacahuètes. Le jeune homme a des goûts simples.
Il/elle se damnerait pour… (Nourriture, mode, utopie)
→ Voir les Dodgers atteindre/remporter une finale (à classer dans les utopies, donc).
Expert culinaire ou expert du chili con carne prêt en 5 minutes au micro onde ?
→ Experts du décrochage de téléphone pour appeler les restaurants qui livrent à domicile.
Quand il/elle se regarde dans le miroir il/elle se dit…
→ « Merde, les bouclettes ressortent, va falloir ressortir le gel, mec,… » Et au final, il choisit de dissimuler le tout sous une casquette.
Sa définition d’un “guilty pleasure”?
→ Ne pas se pointer à une grosse soirée remplie de stars et de VIP dont il est le DJ principal sans prévenir et recevoir les échos rageurs dans la presse people le lendemain.
10,000$ à dépenser là, maintenant, tout de suite…
→ Des nouvelles platines et un voyage en Europe. Son abonnement aux matches des Dodgers et des Lakers aussi.

_ Il n’a pas la mémoire des noms ; d’où sa tendance à appeler tout le monde au moins une fois « machin ».
_ Il vote Démocrate mais soutient le Sénateur Schwarzenegger.
_ Il est ami avec les membres du groupe Linkin Park.
_ Il ne parle aucune seconde langue couramment mais comprend presque parfaitement le français et le russe.
_ Il a eu un chien, Magoo, spitz de son état, décédé il y a quelques mois de cela d’une grave dépression. Mot du vétérinaire : « son propriétaire aurait dû s’en occuper plutôt que de le laisser dans une école canine pendant deux années consécutives ».
_ Il porte des lentilles de contact.
_ Il a perdu sa virginité à dix-huit ans. Gosse tardif, certes, mais il a rattrapé son retard depuis.
_ Il déteste prendre l’avion et les trajets habituels n’y changent rien.
_ Il prend toujours deux douches : une première au réveil puis une avant de partir au boulot, le soir. Quelques fois, il va même jusqu’à en prendre une très tard, lorsqu’il revient de soirée.
_ C’est un surfeur aguerri même s’il ne profite plus des vagues autant qu’il l’aimerait par faute de temps.
_ Il fume. Beaucoup de tabac - Parliament light uniquement - mais pas que.

AVATAR : Shia LaBeouf, my dear.

SURNOM/PSEUDO : Coeur cadavérique. What else ?
SEXE : The more, the merrier (aussi bien sur la fréquence que sur le reste).
AGE : Plus de quatorze malgré ceux que certains peuvent penser, pas d'inquiétude là-dessus.
COMMENT AVEZ VOUS CONNU LE FORUM ? A la rubrique "Les stars se lâchent" de Closer.
COMMENTAIRES ? J'ai cru ne jamais trouvé l'adresse. Rihanna dans le contexte, ça craint. Mais putain L.A. quoi.

SOIREE MONDAINE + FAMILLE + ALCOOL



• Famille, nom féminin.
  – sens 1 : groupe formé par le père, la mère et leurs enfants.
  – sens 2 : Ensemble de personnes unies par le sang.
  – sens 4 : Ensemble de choses unies par un point commun.

Passant un doigt entre la chair de son cou et le nœud de sa cravate afin de s’offrir une bouffée d’oxygène bienvenue, Lahav laissa sa cavalière attraper la manche de son dernier costume gris anthracite de chez Gucci et l’entourer de ses bras sans daigner la gratifier du moindre regard. Il passa en revue le tapis rouge déployé à ses pieds, entouré par des hordes de photographes dont les flashs ininterrompus l’aveuglaient déjà. Si cela n’avait tenu qu’à lui, il aurait foncé dans le tas le plus vite possible afin de subir le moins l’assaut de ces jets de lumière désagréables. Sauf que son accompagnatrice en avait décidé autrement et traîna plus que de raison devant l’entrée principale du bâtiment qui abritait la soirée, se pavanant fièrement au bras du jeune homme qui ne se fendit d’aucun sourire. Il n’était pas d’humeur. Il sentit des ongles parfaitement manucurés s’enfoncer dans le tissu hors de prix de sa manche, signe que sa cavalière n’était pas d’accord avec son état d’esprit mais fit mine de ne rien remarquer et l’entraîna à l’intérieur, à l’abri des photographes qui se disaient professionnels. Mais surtout, là où l’alcool coulait à flot. Des milliers de petites bulles qui n’attendaient que son palais pour commencer une fiesta d’enfer.

« Irina ! » brailla une voix suraigüe alors que le duo n’avait pas encore fait deux pas dans la salle de réception. Lahav profita de cette diversion pour esquiver l’étreinte exagérée de sa mère et se dirigea vers le buffet, ne s’arrêtant qu’une fois le coin le plus calme de la petite fête atteint. Alors qu’il s’emparait d’une poignée de petits fours – geste anodin qui, en temps normal, lui aurait valu les foudres de la matriarche qui refusait de voir sa progéniture se comportait comme si elle n’avait pas à manger chez lui – un serveur en queue de pie passa à sa portée, transportant un plateau duquel McCoy enleva deux coupes. Mieux valait être prévoyant. Il descendit la première en trois gorgées, reposa le verre fin sur la table la plus proche avant de rendre le même sort à la deuxième. Il avait besoin de tout le courage que le champagne était en mesure de lui offrir pour supporter les trois prochaines deux heures et cinquante quatre minutes qu’il avait promis. Partant à la recherche d’un nouveau serveur ambulant, le jeune homme se fit arrêter par une poigne ferme sur son avant-bras ; imaginant en tout premier lieu qu’il allait devoir jouer des poings et des pieds pour se défendre, Lahav se redressa de toute sa hauteur – dans le but, vain, de paraître plus impressionnant – avant de se rendre compte qu’il ne s’agissait que d’un sexagénaire dont le visage lui était vaguement familier.

« Le fiston Murdoch, c’est ça ? Vous ressemblez à votre mère ! »
« A vrai dire, moi c’est McCoy. Et je préfère ressembler à mon père, » répliqua le DJ sur un ton neutre.
« J’ai cru discerner Miss Irina il y a de cela quelques instants mais elle semble avoir disparu… »

Lahav, déjà hors de la discussion, hocha mollement la tête, se mordant l’intérieur de la joue pour réprimer un rire sardonique et une réplique cinglante du genre « elle a dû retrouver l’un de ses innombrables amants et être en train de le sucer dans les toilettes au moment même où je vous parle ». On l’aurait encore catalogué comme fiston à sa maman aigri. Sans prendre la peine de saluer son interlocuteur, McCoy tourna sur lui-même pour intercepter un serveur qui passait juste derrière lui. Prétextant rejoindre un groupe d’amis un peu plus loin, il le soulagea de son plateau complet et s’éloigna sans plus de cérémonie. Direction les toilettes. Ceux-ci étant tous occupés, il se rabattit sur une salle adjacente à la réception et qui avait le mérite d’être inoccupée. Il vida d’un trait chacune des coupes, ne se rendant compte de l’effet de l’alcool qu’une fois les cinq ingurgitées. Pour la première fois de la soirée, il se sentait bien, détendu, ses pensées parties en voyage sur Mars ou même plus loin. Abandonnant le plateau sur une chaise quelconque, il s’empara de la bouteille de Moët aux trois-quarts pleine et se laissa glisser le long du mur le plus proche. A défaut de le faire en public, se saouler assis était la façon la plus agréable de le faire. Il ne lui restait plus que quelques gorgées de nectar pétillant à avaler pour terminer le magnum qu’une silhouette se dessina dans l’embrasure de la porte.

« Lahav ? » L’appelé leva les yeux au ciel, prenant maladroitement appui contre le mur afin de se relever. « Tu es pitoyable, » lâcha la voix blasée de sa mère.
« Au moins, j’en ai conscience, moi, » répliqua-t-il d’un ton lent, endormi par l’alcool, en se traînant à sa hauteur. « Miss Irina Murdoch. Comme si tu n’étais pas mariée. »
« Redescends de ton nuage alcoolisé, il faut qu’on danse. »
« Oh ! » Lahav ouvrit de grands yeux faussement ébahis. « Il faut qu’on danse. C’est une question de vie ou de mort, c’est ça ? »
« Tu es ivre. »
« Même pas, c’est ça qui doit être difficile à encaisser, non ? Que j’arrive désormais à te faire front sans avoir besoin de me cacher derrière une bouteille… »
« Parce que tu me fais front, là ? A ce que je peux constater, tu me fais vaguement pitié, rien de plus. »
« Ca doit être dans les gènes, je ressemble vraiment à mon père. »
« Je ne peux qu’être d’accord, » persiffla Irina avant de s’emparer sans ménagement du bras de son fils et de retourner avec lui dans la salle principale où le rythme lancinant d’un vieux jazz emplissait l’atmosphère. De nombreux couples s’étaient formés sur une piste de danse improvisée, bientôt rejoints par Murdoch et fils. Lahav, forçant un sourire commercial sur ses lèvres, posa non sans dégoût ses mains sur les hanches de sa mère et la fit tourner en cadence sur la musique. De loin, l’image était idéale, photographie en fut prise, qui trouverait sa place dans le prochain magazine people à paraître, vantant les mérites de la famille McCoy-Murdoch et son unicité. Personne ne se souciant de n’avoir aucune représentation du père. Vue de plus près, pourtant, la scène n’avait rien d’exemplaire puisque, relevant les cheveux permanentés de sa mère derrière ses épaules, Lahav lui susurra à l’oreille un « je te déteste » auquel Irina répondit en enfonçant le plus discrètement au monde ses ongles dans la chair de la nuque de son fiston.

Introduce P.Diddy to Anastasia