The price of a great arabica [R.]

**Mallory Jones** Mer 26 Aoû - 18:42

« Oui…… Je comprends Brian mais la fête en l’honneur de Michael jackson est privée ! Et je ne pense pas que Dylan puisse t’avoir des pass, même si tu es mon frère……. Roh mais non c’est pas de la mauvaise volonté c’est juste que t’es pas sur la liste un point c’est tout…… Ecoute t’avais qu’à te rendre compte que tu l’adorais avant sa mort, maintenant t’as qu’à filer sur l’iTunes store et télécharger son best of où ce que tu veux……. Oui oui c’est ça, je dois filer je suis en retard……. Ah je ne t’entends plus… Je raccroche ! »

Mallory éloignait le portable de sa bouche au fur et mesure qu’elle parlait, faisant croire à son frère qu’il y avait des interférences. Elle raccrocha en soupirant de soulagement et fit glisser son blackberry dans la fente de son Marc Jacobs juste après avoir jeté un coup d’œil à l’heure. Elle était en retard, très en retard. Le fait qu’elle n’avait pas de montre pourrait lui servir d’excuse si Stan ne la connaissait pas aussi bien et s’il ne savait pas qu’elle n’avait pas la moindre notion du temps qui passe. Elle traversa la rue à la hâte, se faisant presque klaxonner par les voitures et fonça en direction du Starbucks à quelques mètres de là. Quand elle y arriva, il était là bien entendu, assis en terrasse, sirotant son premier café. Elle arriva essoufflée et se lança dans des excuses hasardeuses sans lui laisser le temps de dire un mot.

« Je sais, je suis très en retard ! Mais tu ne devineras jamais ce qui nous est arrivé ce matin avec Dylan ! » Stan lui lança un regard à la fois curieux et sceptique. MJ continua sur sa lancée. « Déjà avec cette grosse soirée qui se prépare Dylan est d’une humeur exécrable, mais en plus on avait une mouette dans la jacuzzi de la piscine ! Pour de vrai !» ajouta t’elle en voyant les yeux ronds de Stan qui ne semblait pas croire à son histoire pour le moins farfelue mais véridique. « Et donc t’imagines bien qu’on pouvait pas la laisser faire trempette dans notre jacuzzi, donc on a du appeler quelqu’un car on pouvait pas l’enlever nous tu vois… Donc biensûr j’ai pas pu partir à l’heure, alors que je m’étais levée très tôt pour mon jogging…»

La serveuse arriva vers Mallory avec un grand sourire niais, elle la voyait tous les jours, MJ était une abonnée du Starbucks, y passant tous les matins pour prendre son café et elle avait déjà, dans un grand élan de bonté, accordé un autographe à la jeune Jenny. « Bonjour, un Caffè Latte et un Frappucino caramel à emporter que je prendrais en partant. Et un autre pour mon ami s’il vous plaît ! » La serveuse prit note et repartit à l’intérieur du café. Mallory sourit à son ami qui était assis en face d’elle.

« Sinon, comment tu vas ?»

**Stanislas Cornelius** Lun 31 Aoû - 14:12

Stanislas avait bien dormis cette nuit-là, malgré les catastrophes qu'il avait vécu avant d'aller se coucher. Le jeune homme s'était préparé une pizza pour le dîner, il l'avait mise dans le four. Puis le téléphone sonna. C'était sa mère. Elle avait pleins de choses à lui raconter : le petit garçon des voisins qui était venu leur apporter un joli dessin qu'il avait fait, un chat du quartier qui avait sali la belle nappe blanche qui séchait dehors, bref, tout un tas de trucs pas vraiment passionnants, mais amusants. Stan' s'était contenté d'écouter, et d'acquiescer par moment. Jusqu'à ce qu'une odeur de brûlé se dégage de la cuisine. Il s'excusa auprès de sa mère, et raccrocha. Malheureusement, c'était trop tard. La pizza avait cramé. Mais bon, le gaspillage, c'était franchement pas son truc, alors il l'avait mangé. Bien qu'elle fut vraiment dégueulasse. Ensuite, il allait brancher le nouvel écran plasma qu'il s'était acheté, afin de se regarder un bon blu-ray. Pas de pot, en branchant l'écran, il se prit une petite décharge électrique, et hop ! Coupure de courant. Une fois le courant rétabli dans la maison, il avait réussi à brancher son écran, mais toutes ces mésaventures l'avaient crevé. Alors il s'était couché, et avait dormis comme un gros bébé.

Puis, le réveil sonna. Et oui, il avait mis le réveil pour être sûr d'être à l'heure au Starbucks, bien qu'il savait que Mallory n'était pas du genre à être en avance, ni même du genre à être à l'heure. Mais bon, c'était plus fort que lui, il devait y être avec au moins cinq minutes, d'avance, au cas ou. Il s'était levé, content de voir sa meilleure amie dans quelques minutes. Une bonne douche pour se mettre en forme, une goute d'eau de toilette, et bien entendu des habits assez classe, de façon à ne pas avoir l'air d'un plouk à côté de son amie mannequin. Un regard dans le miroir de façon à vérifier que ses cheveux étaient à peu près tous à leur place, puis il quitta sa maison, et se mit au volant de son Audi TT blanche. Le CD de One Republic dans le lecteur, la fenêtre ouverte, il roula tranquillement jusqu'à arriver à destination.

Ensuite, un petit slalom entre les rares personnes qui se baladaient, et hop ! Il arriva au Starbucks. Il repéra une table, en terrasse, et s'y assit. Une jeune serveuse s'approcha de lui, mais il décida de ne rien commander pour l'instant, au cas où sa meilleure amie avait décidé de lui faire une surprise en arrivant à l'heure. Un petit coup d'oeil à son téléphone, il avait cinq minutes d'avance. Stan' se contenta de regarder les passants, et quelques femmes lui lancèrent un sourire, auquel il répondit poliment. Il y eut aussi quelques belles voitures qui passèrent devant son nez. Mais surtout, il y eut un bon quart d'heure qui s'écoula. Désormais, Mallory avait dix minutes de retard. Il commanda donc un premier café, qu'il commença doucement à boire. Toujours aux aguets, au cas où elle arriverait.

Après vingt minutes d'attente, elle apparut dans la foule, au téléphone. Elle raccrocha enfin, traversa la route, et s'assit en face de lui. Le jeune homme ouvrit la bouche, mais il n'eut pas le temps de parler, que son amie commençait déjà à lui raconter ses aventures, qui l'avaient mise en retard. Les yeux grands ouverts, Stanislas l'écouta, trouvant qu'elle en faisant peut-être un peu trop, mais ça l'amusait. Elle avait toujours été comme ça, et c'est justement comme ça qu'il l'adorait. Une fois qu'elle eut fini, il se leva.

"Moi ça va, dit-il en souriant. Puis il posa le dos de sa main sur le front de son amie. Toi par contre, t'es sûre que t'as pas choppé la gippe aviaire à cause de cette fichue muette ? En voyant le regard de sa meilleure amie, il éclata de rire et lui déposa finalement un baiser sur le front. Ca me fait plaisir de te voir !"

Il allait retourner à sa place, mais il heurta accidentellement la jeune serveuse, qui renversa leur commande sur la pauvre Mallory.

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