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All we care about is runway models, catalogs and liquor bottles
Dylan Shaw Mar 25 Aoû - 18:36
Trente-deux degrés à l'ombre des cocotiers, un mojito bien frais posée sur l'accoudoir de la chaise longue, le clapotis des vagues turquoises à quelques mètres, un silence reposant, tout était parfait pour que le bonheur de Dylan et Mallory soit à son summum. Et surtout... le silence, pour une fois, pas de RnB bien gras à fond dans les basses, pas le dernier hit à la mode d'une pauvre blondasse qui allait disparaître quelques semaines plus tard, pas le bruit des grosses cylindrées que l'on gare dans le garage, rien. Rien sauf ...
« QUOI ? MAIS COMMENT CA IL EST PAS MORT ??? »
Dylan se redressa soudainement sur sa chaise longue et attrapa son cocktail qu'elle descendit en une seule gorgée. Les nouvelles de ce genre avaient tendance à lui rendre la gorge un peu sèche. Elle lança un regard transversal à Mallory, mais cette dernière était habituée au caractère volcanique de sa colocataire. On aurait dit même qu'elle arrivait à effacer la fréquence de sa voix de son champ d'audition.
« Écoute, Andy... oui, d'accord, Sandy, si tu veux être mon assistante, c'est bien, mais t'as intérêt à me ramener des nouvelles qui soient meilleures que celles-là ! »
La jeune femme brancha son kit main libre sur son Blackberry et remonta ses lunettes de soleil au dessus de sa tête pour se dégager la vue. C'était ça, le stress de son job, et ce qui faisait que tout le monde ne pouvait pas réussir dans son secteur. Même en week-end à Acapulco, il ne fallait jamais relâcher son attention, et être le plus réactif possible. La nouvelle était tombée ce matin. Et depuis, Dylan n'avait bronzé que d'un oeil.
« Mais à qui t'es allée demander ? » s'enquit-elle sur un ton légèrement moins agressif, sentant sa stagiaire déjà au bord des larmes. Inutile de vous dire que celle-là allait rapidement changer de rêve dans la vie. « Mais si t'as pas pu leur demander, comment tu sais s'il est pas mort ? » Dieu qu'elle était conne ! « La police dit, la police dit... mais depuis quand doit-on se fier à la police de L.A. ? Rentre dans l'hosto et va parler aux médecins, montre un peu d'énergie ! »
Dylan fit claquer ses doigts et appela le mexicain qui s'occupait des boissons. Elle lui envoya presque son verre vide dans la face, et commença à tapoter quelque chose sur son Blackberry. « Andy... Sandy, débrouille-toi, va te renseigner et tu me rappelles dès que tu as une info crédible, okay ? »
Sans plus attendre, elle raccrocha au nez de l'incompétente qu'on lui avait refilé, et elle se tourna vers le mannequin à sa gauche, qui exposait sans complexe aucun toutes les cellules de son corps dénuées de cellulite.
« Paraît que Michael Jackson est pas mort en fait. Si c'est le cas je suis dans la merde, j'ai réservé le Bungalow pour après-demain soir... »
« QUOI ? MAIS COMMENT CA IL EST PAS MORT ??? »
Dylan se redressa soudainement sur sa chaise longue et attrapa son cocktail qu'elle descendit en une seule gorgée. Les nouvelles de ce genre avaient tendance à lui rendre la gorge un peu sèche. Elle lança un regard transversal à Mallory, mais cette dernière était habituée au caractère volcanique de sa colocataire. On aurait dit même qu'elle arrivait à effacer la fréquence de sa voix de son champ d'audition.
« Écoute, Andy... oui, d'accord, Sandy, si tu veux être mon assistante, c'est bien, mais t'as intérêt à me ramener des nouvelles qui soient meilleures que celles-là ! »
La jeune femme brancha son kit main libre sur son Blackberry et remonta ses lunettes de soleil au dessus de sa tête pour se dégager la vue. C'était ça, le stress de son job, et ce qui faisait que tout le monde ne pouvait pas réussir dans son secteur. Même en week-end à Acapulco, il ne fallait jamais relâcher son attention, et être le plus réactif possible. La nouvelle était tombée ce matin. Et depuis, Dylan n'avait bronzé que d'un oeil.
« Mais à qui t'es allée demander ? » s'enquit-elle sur un ton légèrement moins agressif, sentant sa stagiaire déjà au bord des larmes. Inutile de vous dire que celle-là allait rapidement changer de rêve dans la vie. « Mais si t'as pas pu leur demander, comment tu sais s'il est pas mort ? » Dieu qu'elle était conne ! « La police dit, la police dit... mais depuis quand doit-on se fier à la police de L.A. ? Rentre dans l'hosto et va parler aux médecins, montre un peu d'énergie ! »
Dylan fit claquer ses doigts et appela le mexicain qui s'occupait des boissons. Elle lui envoya presque son verre vide dans la face, et commença à tapoter quelque chose sur son Blackberry. « Andy... Sandy, débrouille-toi, va te renseigner et tu me rappelles dès que tu as une info crédible, okay ? »
Sans plus attendre, elle raccrocha au nez de l'incompétente qu'on lui avait refilé, et elle se tourna vers le mannequin à sa gauche, qui exposait sans complexe aucun toutes les cellules de son corps dénuées de cellulite.
« Paraît que Michael Jackson est pas mort en fait. Si c'est le cas je suis dans la merde, j'ai réservé le Bungalow pour après-demain soir... »
Dylan ShawQUEEN BEE
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Re: All we care about is runway models, catalogs and liquor bottles
Mallory Jones Mer 26 Aoû - 11:35
Acapulco, paradis sur Terre, havre de paix choisi par Mallory et Dylan pour passer le week end après une semaine éreintante. Destination phare il y a quelques années, à présent les gens préféraient s’envoler pour les classiques Hawaï et St Barth. C’était sans doute ce qu’appréciait le plus Mallory, elle se sentait avoir le monopole de l’endroit. On ne voyait pas sur les journaux des titres annonçant que des dizaines de stars faisaient bronzette côte à côte, elle, était la seule. On la connaissait, on la reconnaissait, de nombreuses personnes passaient devant elle en la regardant avec des yeux de merlans fris ‘est-ce vraiment elle ? Ici ?’ Eh oui les amis.
La solitude, le calme, la chaleur, si différente de celle de LA, les cocktails à moitié prix, les serveurs et leur peau dorée par le soleil, leur sourire blanc comme la neige, leur muscles saillants. Que pouvait-on vraiment vouloir de plus ? Rien, à part peut être une chose… Le silence. Depuis plus de cinq minutes Dylan piaillait au téléphone, criant après ce qui devait être sa nouvelle future ancienne assistante. Mallory avait appris depuis le temps à bloquer les paroles de sa colocataire au fin fond de sa tête, à un endroit qui lui permettait de faire impasse de toutes les choses que son amie pouvait dire. C’était nécessaire quand on vivait avec Dylan Shaw qui passait autant de temps pendue au téléphone qu’à draguer et coucher avec divers hommes dont elle ne se rappelait pratiquement jamais le nom.
Un lourd soupir de bien être échappa des lèvres de Mallory alors que le soleil dorait sa peau. Le serveur arriva à leur côté et eu du mal à ne pas échapper le verre que lui lança Dylan sans la moindre précaution. Il se tourna vers Mallory l’air penaud et elle sourit en lui tendant gentiment son verre, à l’instar de la blonde à côté d’elle. « Deux autres s’il vous plaît… » Elle jeta un coup d’œil en biais à Dylan et ajouta « Dont un bien corsé. » Aux vues de la tête de Dylan quand elle raccrocha, elle aurait besoin d’un remontant. Le serveur partit et Dylan lui annonça la nouvelle fracassante. MJ, son homonyme d'initiales, en vie...
« Michael Jackson serait en vie ?! Tu déconnes ! Je croyais que son médecin l’avait tué… »Mallory entrouvrit sa bouche de surprise, si c'était vrai, la fête organisée par Dylan tombait en effet à l'eau. « Mais c'est impossible, ne t'inquiètes pas pour la fête elle aura lieu et tout sera parfait. Détends toi un peu, on est en week end... » répondit Mallory en gigotant sur sa chaise longue.
La solitude, le calme, la chaleur, si différente de celle de LA, les cocktails à moitié prix, les serveurs et leur peau dorée par le soleil, leur sourire blanc comme la neige, leur muscles saillants. Que pouvait-on vraiment vouloir de plus ? Rien, à part peut être une chose… Le silence. Depuis plus de cinq minutes Dylan piaillait au téléphone, criant après ce qui devait être sa nouvelle future ancienne assistante. Mallory avait appris depuis le temps à bloquer les paroles de sa colocataire au fin fond de sa tête, à un endroit qui lui permettait de faire impasse de toutes les choses que son amie pouvait dire. C’était nécessaire quand on vivait avec Dylan Shaw qui passait autant de temps pendue au téléphone qu’à draguer et coucher avec divers hommes dont elle ne se rappelait pratiquement jamais le nom.
Un lourd soupir de bien être échappa des lèvres de Mallory alors que le soleil dorait sa peau. Le serveur arriva à leur côté et eu du mal à ne pas échapper le verre que lui lança Dylan sans la moindre précaution. Il se tourna vers Mallory l’air penaud et elle sourit en lui tendant gentiment son verre, à l’instar de la blonde à côté d’elle. « Deux autres s’il vous plaît… » Elle jeta un coup d’œil en biais à Dylan et ajouta « Dont un bien corsé. » Aux vues de la tête de Dylan quand elle raccrocha, elle aurait besoin d’un remontant. Le serveur partit et Dylan lui annonça la nouvelle fracassante. MJ, son homonyme d'initiales, en vie...
« Michael Jackson serait en vie ?! Tu déconnes ! Je croyais que son médecin l’avait tué… »Mallory entrouvrit sa bouche de surprise, si c'était vrai, la fête organisée par Dylan tombait en effet à l'eau. « Mais c'est impossible, ne t'inquiètes pas pour la fête elle aura lieu et tout sera parfait. Détends toi un peu, on est en week end... » répondit Mallory en gigotant sur sa chaise longue.
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Re: All we care about is runway models, catalogs and liquor bottles
Dylan Shaw Mer 26 Aoû - 13:19
« MJ, il n'y a que toi qui ne bosse pas le week-end ! Ni jamais, d'ailleurs... »
Se détendre ? Dylan n'avait jamais réussi à se détendre depuis qu'elle exerçait son boulot sans l'aide de calmants, d'alcool ou de drogue, parfois même les trois réunis, alors c'était dire si elle passait son temps tendue comme un arc. Et s'il y a une chose qui peut aggraver la situation, une chose que Dylan ne supporte pas, et avec laquelle, paradoxalement, elle compose incroyablement bien, c'est bien l'imprévu. Elle avait réagi au quart de tour lorsque les premières informations concernant la mort de Michael Jackson avait percé ; elle avait peut-être été un peu trop rapide sur ce coup-là...
Le téléphone de Dylan fit retentir les premières notes de Billie Jean. C'est fou ce que mourir peut vous redonner une côte d'enfer. Avant de répondre, elle se tourna vers Mallory et avec un sourire narquois lui lança :
« Promets-moi que j'aurai l'exclu de ta mort par overdose MJ ! »
Puis elle pressa le bouton vert et aboya : « Allô ? »
Quelques longues secondes plus tard elle raccrocha. Si elle n'était pas aussi bronzée elle aurait été livide.
« Olalala je suis dans la merde jusqu'au cou. Le DJ que j'ai demandé pour mixer des tubes de Michael m'a dit qu'il était à fond et qu'il avait déjà plusieurs pistes. Sans compter qu'il monte pile dans l'avion pour L.A. »
Son verre arriva et elle en descendit la moitié avec la même rapidité que celle qu'elle employait pour parler, « il vient d'Istanbul... »
Istanbul – Los Angeles, ça faisait une sacré trotte. Et elle se voyait moyen demander une note de frais pour un vol de cette longueur en première classe... sa boîte était habituée à ses notes de frais abracadabrantesques, mais quand elles avaient une grosse soirée au bout. Ce qui, grâce ou à cause de la résistance physique du roi de la pop, semblait très largement compromis.
Dylan en vint même à se demander si elle n'avait pas quelqu'un dans son réseau qui pourrait abréger les souffrances du souverain mourant. Ça n'était plus qu'une question de jours, après tout, du moins c'était ce qu'elle pensait – on avait vu peu de stars déglinguées comme Michael Jackson survivre à une overdose médicamenteuse – mais c'était du plus mauvais goût de lancer une soirée alors que la personne n'est pas vraiment morte. Et le mauvais goût, Dylan s'en défendait au maximum.
Se détendre ? Dylan n'avait jamais réussi à se détendre depuis qu'elle exerçait son boulot sans l'aide de calmants, d'alcool ou de drogue, parfois même les trois réunis, alors c'était dire si elle passait son temps tendue comme un arc. Et s'il y a une chose qui peut aggraver la situation, une chose que Dylan ne supporte pas, et avec laquelle, paradoxalement, elle compose incroyablement bien, c'est bien l'imprévu. Elle avait réagi au quart de tour lorsque les premières informations concernant la mort de Michael Jackson avait percé ; elle avait peut-être été un peu trop rapide sur ce coup-là...
Le téléphone de Dylan fit retentir les premières notes de Billie Jean. C'est fou ce que mourir peut vous redonner une côte d'enfer. Avant de répondre, elle se tourna vers Mallory et avec un sourire narquois lui lança :
« Promets-moi que j'aurai l'exclu de ta mort par overdose MJ ! »
Puis elle pressa le bouton vert et aboya : « Allô ? »
Quelques longues secondes plus tard elle raccrocha. Si elle n'était pas aussi bronzée elle aurait été livide.
« Olalala je suis dans la merde jusqu'au cou. Le DJ que j'ai demandé pour mixer des tubes de Michael m'a dit qu'il était à fond et qu'il avait déjà plusieurs pistes. Sans compter qu'il monte pile dans l'avion pour L.A. »
Son verre arriva et elle en descendit la moitié avec la même rapidité que celle qu'elle employait pour parler, « il vient d'Istanbul... »
Istanbul – Los Angeles, ça faisait une sacré trotte. Et elle se voyait moyen demander une note de frais pour un vol de cette longueur en première classe... sa boîte était habituée à ses notes de frais abracadabrantesques, mais quand elles avaient une grosse soirée au bout. Ce qui, grâce ou à cause de la résistance physique du roi de la pop, semblait très largement compromis.
Dylan en vint même à se demander si elle n'avait pas quelqu'un dans son réseau qui pourrait abréger les souffrances du souverain mourant. Ça n'était plus qu'une question de jours, après tout, du moins c'était ce qu'elle pensait – on avait vu peu de stars déglinguées comme Michael Jackson survivre à une overdose médicamenteuse – mais c'était du plus mauvais goût de lancer une soirée alors que la personne n'est pas vraiment morte. Et le mauvais goût, Dylan s'en défendait au maximum.
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Re: All we care about is runway models, catalogs and liquor bottles
Mallory Jones Mer 26 Aoû - 14:02
Dylan avait un boulot stressant, Mallory l’accordait, mais elle avait le défaut de ne pas voir à quel point le merveilleux travail qu’exerçait la jolie brune était stressant lui aussi. Poser pendant des heures en sous-vêtements dans les bras de Gabriel Aubry pouvait s’avérer très éreintant… Oui oui, vraiment. Mallory laissait parler son amie, comme toujours, ne relevant que la moitié de son flot de paroles intarissables.
Billy Jean retentit pour la énième fois de la journée. Mallory soupira d’agacement en entendant la sonnerie lui percer les tympans. Elle adorait Michael Jackson et Billy Jean, mais depuis que Dylan avait adopté cette chanson comme sonnerie elle n’avait qu’une envie faire ravaler son Billy Jean à MJ et jeter ce satané Blackberry dans l’océan. Elle releva le haut de son corps, et s’appuya sur ses coudes en regardant Dylan, prête à l’incendier une nouvelle fois pour ces coups de téléphone intempestifs alors qu’elle tentait de se détendre quand la blonde lui demanda l’exclusivité de sa future mort. MJ attrapa la première chose qui lui tomba sous la main (son paréo) et l’envoya en plein visage de Dylan en souriant.
« Qu’est ce qui se passe, encore… » demanda t’elle dès que son amie eu raccroché, sentant une mauvaise nouvelle pointer le bout de son nez. Elle attrapa doucement le verre que le serveur lui tendait et coinça la paille entre ses lèvres alors que Dylan repartait dans de long discours. La mauvaise nouvelle qu’elle attendait n’était pas mauvaise, mais plutôt bonne.
« Istanbul… Ils sont pas mal les turcs non? Ah je sens que cette fête sera énorme ! Et nez t’inquiète pas pour ces rumeurs, c’est du n’importe quoi… Regarde… Hey ! S’il vous plaît ! » Elle leva la main et claqua des doigts en direction du serveur qui s’éloignait. Il revint aussitôt avec un sourire. Mallory le lui rendit, en dix fois plus charmant et charmeur.
« Bonjour… » commença t’elle en fixant ses yeux bleus qu’elle remarquait pour la première fois. Ses pensées commençaient à divaguer, mais elle se reprit aussitôt et alla droit au but. « Si je vous dit Michael Jackson, vous me dîtes quoi ? » Le serveur lui lança un regard intrigué, soit il ne comprenait pas l’anglais, soit la question était mal posée, elle recommença dans la foulée. « Non, mauvaise question, vous croyez que Michael Jackson est vivant ?» Nouveau regard d’incompréhension. « Bordel c’est quoi cet endroit où ils comprennent rien à part ‘je veux un autre verre ‘…»
« Otro cocktail ? Si señorita !»
« Non ! No, no… Bordel… Piensas que Michael Jackson es… Comment on dit ‘en vie’ ?... Euh… en vida…» Une nouvelle fois le serveur semblait perdu et c’est alors qu’il annonça…
« Sorry, ben anlamam. Ben Türkiyeyim.» Il était Turc. Mallory jeta un regard désolé vers Dylan, tentant un petit sourire crispé pour la décontracter…
Billy Jean retentit pour la énième fois de la journée. Mallory soupira d’agacement en entendant la sonnerie lui percer les tympans. Elle adorait Michael Jackson et Billy Jean, mais depuis que Dylan avait adopté cette chanson comme sonnerie elle n’avait qu’une envie faire ravaler son Billy Jean à MJ et jeter ce satané Blackberry dans l’océan. Elle releva le haut de son corps, et s’appuya sur ses coudes en regardant Dylan, prête à l’incendier une nouvelle fois pour ces coups de téléphone intempestifs alors qu’elle tentait de se détendre quand la blonde lui demanda l’exclusivité de sa future mort. MJ attrapa la première chose qui lui tomba sous la main (son paréo) et l’envoya en plein visage de Dylan en souriant.
« Qu’est ce qui se passe, encore… » demanda t’elle dès que son amie eu raccroché, sentant une mauvaise nouvelle pointer le bout de son nez. Elle attrapa doucement le verre que le serveur lui tendait et coinça la paille entre ses lèvres alors que Dylan repartait dans de long discours. La mauvaise nouvelle qu’elle attendait n’était pas mauvaise, mais plutôt bonne.
« Istanbul… Ils sont pas mal les turcs non? Ah je sens que cette fête sera énorme ! Et nez t’inquiète pas pour ces rumeurs, c’est du n’importe quoi… Regarde… Hey ! S’il vous plaît ! » Elle leva la main et claqua des doigts en direction du serveur qui s’éloignait. Il revint aussitôt avec un sourire. Mallory le lui rendit, en dix fois plus charmant et charmeur.
« Bonjour… » commença t’elle en fixant ses yeux bleus qu’elle remarquait pour la première fois. Ses pensées commençaient à divaguer, mais elle se reprit aussitôt et alla droit au but. « Si je vous dit Michael Jackson, vous me dîtes quoi ? » Le serveur lui lança un regard intrigué, soit il ne comprenait pas l’anglais, soit la question était mal posée, elle recommença dans la foulée. « Non, mauvaise question, vous croyez que Michael Jackson est vivant ?» Nouveau regard d’incompréhension. « Bordel c’est quoi cet endroit où ils comprennent rien à part ‘je veux un autre verre ‘…»
« Otro cocktail ? Si señorita !»
« Non ! No, no… Bordel… Piensas que Michael Jackson es… Comment on dit ‘en vie’ ?... Euh… en vida…» Une nouvelle fois le serveur semblait perdu et c’est alors qu’il annonça…
« Sorry, ben anlamam. Ben Türkiyeyim.» Il était Turc. Mallory jeta un regard désolé vers Dylan, tentant un petit sourire crispé pour la décontracter…
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